Il y a quelqu'un??!
Cet article est une bouteille à la mer...10 jours que je suis rentrée sans donner signe de vie blogosphérique et pourtant, j'ai cet espoir irrationnel que quelqu'un passera ici et répondra à mon appel! Foutaise... Cet article, c'est pour conclure.Il le faut toujours, sinon c'est une impression d'inachevé que l'on donne et moi, je ne veux pas ça. Comment achever alors? Et bien encore une fois, en vous donnant mon humble avis. L'expérience du blog et de ce voyage fut très enrichissante, d'une part parce que c'était un voyage inoubliable, que voyager seule c'est incroyablement vertigineux, et que ce blog a récolté quelques amateurs, commentateurs ou non! Heureuse je suis.
Mais, et oui, le "mais" dévastateur arrive, terminer ce blog, y mettre un point final n'est pas si évident. Pourtant, c'était le deal et je compte tenir ma parole.
Cet article est donc le dernier! ( dans la salle se mêlent pleurs, cris et applaudissements...). Ne te mets pas à genoux lecteur, j'ai bien dit le dernier, c'est comme ça et pas autrement! Je vais mettre un lien vers une cellule psychologique spécialement conçu pour les "liveinamerica addicts".
Quelques semaines plus tard, en direct de cette même cellule psychologique:
Un interlocuteur anonyme: "Oui bonjour, je m'appelle Mathilde et je vous contact car j'ai beaucoup de mal à vivre la fermeture de ce blog!"
Karine de la cellule psychologique:"C'est vrai? Vous êtes le premier appel, je vous pris alors d'excuser ma voix un peu somnolante, je lisais mon ELLE. Parlez moi de ce problème, penser vous en connaître les raisons?"
Un interlocuteur anonyme:"Oui, je crois que j'aime bien raconter des choses à des "gens"...ça me manque..."
Karine de la cellule psychologique:"Très bien je vois. Et ne pensez-vous pas pouvoir ouvrir un autre blog, comme un nouveau départ, une nouvelle expérience quoi, et raconter d'autres choses?"
Un interlocuteur anonyme: " Karine, je peux vous appeler Karine? (Karine répond d'un signe de tête, oubliant qu'elle est au téléphone) j'aimerais bien, le problème est encore le fait que je n'ai rien de spécial à raconter, rien d'un peu original, je parlerais de mon quotidien laborieux, de mes mardis aux abdo fessiers et de mes réflexions sur Kant et sa Critique de la raison pure...Karine?!"
Karine de la cellule psychologique: "Pardon, je m'étais encore endormie...oui effectivement, ce n'est pas une très bonne idée, et puis je connais une certaine Sémiramis qui le fait déjà avec un cynisme désopilant..."
Un interlocuteur anonyme:"J'aurais bien une autre idée Karine,j'ai mis au point dans mon laboratoire une nouveau concept de blog dont il est trop tôt pour vous faire part, et puis je crois que je vais manquer de temps...peut-être plus tard, peut-être pour les prochaines grandes vacances, et puis peut-être au prochain voyage...hum hum, beaucoup de formules hypothétiques mais "l'imprévu, c'est toujours sympa!" (citation Cécile).
Karine de la cellule psychologique: "Tout à fait!"
Un interlocuteur anonyme: "Bon Karine, ne fait pas ta timide, je sais bien que tu meurs d'envie de connaître mon nouveau concept de blog? Je le lis dans tes yeux (l'interlocuteur anonyme, oubliant qu'il est au téléphone). En faite il s'appelerait "Raconte moi une histoire", pourquoi Karine? Parce que ce qu'il me manque cruellement, c'est une histoire à raconter. Les Etats-Unis m'ont fourni à eux tous seuls moultes histoires, mais d'habitude,quand j'écris, ce sont des paragraphes, des petits bouts de rien du tout, de simples extraits, qui ne sont extraits de rien. Alors le lecteur serait sollicité briévement pour lancer un théme, un personnage, une situation, et moi même ou d'autre qui pourraient m'envoyer leurs textes par mails pourrions nous amuser à en écrire une nouvelle qui serait ensuite publier sur le blog et accessoirement huer pour sa médiocrité! Mais j'ai bien peur de ne pouvoir y consacrer que très peu de temps, du moins jusqu'au moment tant espéré où les livres n'auront plus de dents, mes yeux plus de cernes et où les khôlles ne seront plus qu'une drôle d'orthographe pour signifier un petit bâton qui fixe une feuille sur une autre!"
Karine de la cellule psychologique, imitant la voix d'une messagerie électronique: "Votre communication avec la cellule psychologique à momentanément était coupée, veuillez rappeler ultérieurement. Bon courage"
Mais il paraît qu'avant de raccrocher, l'interlocuteur anonyme comme pris dans un moment de folie, a hurlé "Merci à tous de m'avoir lu. Peut-être à bientôt...Bonne fin de vacances!" A qui parlait-il ce débile?
Le rideau se ferme, musique: 07_Piste_7 13_Piste_13 14_Piste_14 (extrait de la compil' "Live in america" par les interprétes, dignes de ce nom, les Hélènes et la petite Lulu, que je vais retrouver bientôt pour le meilleur et pour le pire! Les filles ne m'en voulaient pas de l'avoir mis, je suis sûre que demain vous signez avec Pascal Négre!)